La méditation assise traditionnelle peut amener à des états de conscience différents. La plupart du temps cela à une foule d'effets positifs pour les méditants réguliers. Cependant, quand la pratique devient intensive, et ou chez des personnes qui sont isolées, seules, anxieuses, déprimées, cela peut mener à aggraver ces émotions, sensations désagréables. Grande anxiété, perte de repère, déconnectés du monde, double personnalité, addiction à la méditation, diminution des sens, anéantissement de l'égo, etc. Enuméré de la sorte, cela peut paraître effrayant. Il n'en ai rien. Ces effets ne sont pas du a la méditation en elle même mais a une pratique non adéquate, non juste, non adaptée à la personne. La méditation n'est pas un remède miracle, comme une recette valable pour tout le monde, partout, a travers le temps. Il n'y a pas une seule méditation, il y en a énormément, et je dirais presque autant que de méditant. La méditation est trouver sa voie par soi même. Peut être aidé par des maîtres, des livres, des vidéos ou autres. Mais la méditation est une prise en main personnelle. Faire du copier collé est dangereux, car ce n'est pas de la méditation. Si nous méditons chaque jour, de façon assidue, cela peut nous pousser à certains moment à vouloir retrouver un état de bien être ou autre sensation intéressante. Ce peut être agréable, mais ce n'est pas la méditation. La méditation, même pratiquée chaque jour une heure est une expérience chaque fois renouvelée. Si cela n'est pas le cas, nous ne pouvons pas appeler cela de la méditation. Dans pareil cas, nous tombons même dans l'inverse de la méditation. Ainsi ce n'est pas la méditation qui est en cause mais les façons de la percevoir, de la penser, de la pratiquer, de la transmettre. Aussi, faisons attention de ne pas nous laisser emmener par de sensations, ou enviés soudaines. Il est possible qu'après une séance intensive nous ayons envie de rester dans un état particulier et donc de rester chez soi, sans bouger, en mangeant peu ou rien, en dormant peu ou pas. Cela a, il est vrai, un effet cumulatif qui peut nous amener à nous ancrer dans un état particulier de conscience, que cela soit agréable ou non, que cela soit sain ou non, contrôlable ou non. Privation de nourriture, privation de sommeil, privation de mouvement, privation d'interactions sociales. Tout cela peut amener de grands troubles. Mieux vaut avoir une vie équilibrer et ne pas tout tenter, tout cumuler en un seul coup. La progression est de mise, tout comme l'humilité, la patience, le non attachement. Les troubles que l'ont pourrait ressentir lors de la méditation n'ont d'emprise que ce qu'on leur donne. Si nous laissons une sensation nous envahir, si nous avons peur d'une sensation alors nous leur donnons de l'emprise sur nous, et la méditation n'est plus, cela devient jute un exercice d'altération de la conscience dangereux.