Effets physiologiques de la méditation. Cas personnel.
Je m'assois sur le bord d'un coussin de méditation. Légers balancements - droite gauche avant arrière biais - afin d'assurer ma bonne et belle posture, de mon bon et bel "enracinement". "Je suis sur terre, je m'assois dessus. Je suis en contact direct, je me joins à elle.". Voilà un peu ce qui se dit sans mot et sans pensée. Entrer pleinement. Sortir pleinement. Etre pleinement. Ne pas être pleinement. Respirer. Battre du cœur. Regarder - que ce soit les yeux ouverts ou fermés.
Alors ma colonne et ce qui gravite autour et en elle vibre encore de mes déplacements, de mes pensées, de tous mes processus internes. Mais la colonne se maintient. Elle s'étend très délicatement dans sa longueur, très délicatement. La nuque s'ajuste, le crâne bascule légèrement vers l'avant. Tout se met en place pour former une structure solide et souple allant du coccyx au sommet du crâne en passant par le bassin, les vertèbres, la cage thoracique, les épaules, les bras, la mâchoire.
Le souffle petit à petit ralentit de lui même. Tout comme les battements du cœur. Le sang afflue moins vite dans tout le corps en commençant par les extrémités : mains, pieds, puis bras, jambes. On devient comme un petit pilier dressé sur terre. En alerte. Éveillé. Prêt.
La circulation se fait vers les organes (supérieurs surtout) et le cœur et le cerveau - siège dit-on de l'esprit. Les bras, les jambes deviennent presque accessoires. Mais on ne les oublie pas. Si précieux ils sont. Ils sont nous. La circulation change, les pensées changent, la respiration change. Tout ralentit. Physiquement, bien entendu. Psychiquement, tout autant. Mais c'est comme si tout devenait plus performant, ou plus ce qu'il est possible d'être. Alerte. Éveille. Conscience. Esprit. Connexion. Liaison. Changement. Evolution.
Je m'assois sur le bord d'un coussin de méditation. Légers balancements - droite gauche avant arrière biais - afin d'assurer ma bonne et belle posture, de mon bon et bel "enracinement". "Je suis sur terre, je m'assois dessus. Je suis en contact direct, je me joins à elle.". Voilà un peu ce qui se dit sans mot et sans pensée. Entrer pleinement. Sortir pleinement. Etre pleinement. Ne pas être pleinement. Respirer. Battre du cœur. Regarder - que ce soit les yeux ouverts ou fermés.
Alors ma colonne et ce qui gravite autour et en elle vibre encore de mes déplacements, de mes pensées, de tous mes processus internes. Mais la colonne se maintient. Elle s'étend très délicatement dans sa longueur, très délicatement. La nuque s'ajuste, le crâne bascule légèrement vers l'avant. Tout se met en place pour former une structure solide et souple allant du coccyx au sommet du crâne en passant par le bassin, les vertèbres, la cage thoracique, les épaules, les bras, la mâchoire.
Le souffle petit à petit ralentit de lui même. Tout comme les battements du cœur. Le sang afflue moins vite dans tout le corps en commençant par les extrémités : mains, pieds, puis bras, jambes. On devient comme un petit pilier dressé sur terre. En alerte. Éveillé. Prêt.
La circulation se fait vers les organes (supérieurs surtout) et le cœur et le cerveau - siège dit-on de l'esprit. Les bras, les jambes deviennent presque accessoires. Mais on ne les oublie pas. Si précieux ils sont. Ils sont nous. La circulation change, les pensées changent, la respiration change. Tout ralentit. Physiquement, bien entendu. Psychiquement, tout autant. Mais c'est comme si tout devenait plus performant, ou plus ce qu'il est possible d'être. Alerte. Éveille. Conscience. Esprit. Connexion. Liaison. Changement. Evolution.