Souvent les gens sont, pour reprendre une expression bien connue, perchés. Perchés en permanence, jamais en contact avec la terre. En temps normal, on ne s'en rend pas le compte. Perché devient notre état d'être, on vole, on survole la vie, notre vie et tout ce qui nous entoure. Le fait d'être perché n'est pas en soi un mal. Le problème que cela pose est que par là nous ne voyons plus les choses essentielles, nous ne tenons plus en place, nous n'avons pas de base, de repère solide pour exister convenablement, et si possible en toute quiétude. Alors place est faite à toutes sortes de confusions. La méditation, en générale, s'inscrit en faux de ces tenaces tendances. Quand on survole, la méditation pose. Quand on tend à suivre les vents, la méditation nous enracine.
La posture assise est symptomatique. On s'ancre au sol, au contact de la terre, plus proche d'elle, donc plus proche de notre habitat, de notre source de nourriture, de notre mère, origine naturelle et matérielle (au moins). La colonne vertébrale, centre nerveux, touche le sol et n'est pas en hauteur par l'action des jambes.
On rencontre fréquemment l'analogie de l'esprit à la terre. Si nous avons été un peu en contact avec la terre et les insectes, animaux, végétaux, si nous avons été au cœur observer le fonctionnement, ou la beauté, la merveille de ce système, de cet ensemble, alors nous savons. Sans bonne terre la vie est difficile, inexistante ou réservée à une poignée d'espèces très coriaces. Sans bonne terre la vie est possible mais la biodiversité impossible. Pour autant ne pensons pas qu'une mauvaise terre le sera à jamais. Souvenons nous que certaines plantes peuvent amorcer une grande fertilité pour l'avenir. En fait, ce n'est pas la terre qui importe mais la façon dont nous laissons les processus se faire, évoluer, éclore, se multiplier, se compenser, s'harmoniser. Ainsi, rendre une terre fertile est un processus assez lent, mais ce processus peut prendre des voies plus rapides qu'attendues, parfois. Méditer c'est se rendre dans un espace de vie, un jardin. Nous pouvons observer, être pleinement, faire un peu d'entretiens pour repousser les herbes envahissantes, ou rien de tout cela.
Un jardin accueillant, un esprit accueillant et les choses peuvent exister plus librement, avec moins de souffrance, plus d’entrain, plus d'entraide, plus de convivialité, de respect, de possibilités.
Il y a la terre où nous posons les pieds, la terre où nous posons notre esprit, la terre où nous posons nos actes et paroles, ainsi que nos relations avec les autres. Ces trois terres nous font tels que nous sommes. Ces trois terres ne vont pas l'une sans l'autre. Ces trois terres sont si précieuses, si belles et bonnes. Il convient de les préserver. Sans en faire un devoir. Juste aller de façon naturelle. Aussi, une quatrième terre symbolique pourrait s'y ajouter, la terre du haut, le ciel, où les branches des arbres sont leurs racines aériennes et leurs racines des branches terrestres.
La posture assise est symptomatique. On s'ancre au sol, au contact de la terre, plus proche d'elle, donc plus proche de notre habitat, de notre source de nourriture, de notre mère, origine naturelle et matérielle (au moins). La colonne vertébrale, centre nerveux, touche le sol et n'est pas en hauteur par l'action des jambes.
On rencontre fréquemment l'analogie de l'esprit à la terre. Si nous avons été un peu en contact avec la terre et les insectes, animaux, végétaux, si nous avons été au cœur observer le fonctionnement, ou la beauté, la merveille de ce système, de cet ensemble, alors nous savons. Sans bonne terre la vie est difficile, inexistante ou réservée à une poignée d'espèces très coriaces. Sans bonne terre la vie est possible mais la biodiversité impossible. Pour autant ne pensons pas qu'une mauvaise terre le sera à jamais. Souvenons nous que certaines plantes peuvent amorcer une grande fertilité pour l'avenir. En fait, ce n'est pas la terre qui importe mais la façon dont nous laissons les processus se faire, évoluer, éclore, se multiplier, se compenser, s'harmoniser. Ainsi, rendre une terre fertile est un processus assez lent, mais ce processus peut prendre des voies plus rapides qu'attendues, parfois. Méditer c'est se rendre dans un espace de vie, un jardin. Nous pouvons observer, être pleinement, faire un peu d'entretiens pour repousser les herbes envahissantes, ou rien de tout cela.
Un jardin accueillant, un esprit accueillant et les choses peuvent exister plus librement, avec moins de souffrance, plus d’entrain, plus d'entraide, plus de convivialité, de respect, de possibilités.
Il y a la terre où nous posons les pieds, la terre où nous posons notre esprit, la terre où nous posons nos actes et paroles, ainsi que nos relations avec les autres. Ces trois terres nous font tels que nous sommes. Ces trois terres ne vont pas l'une sans l'autre. Ces trois terres sont si précieuses, si belles et bonnes. Il convient de les préserver. Sans en faire un devoir. Juste aller de façon naturelle. Aussi, une quatrième terre symbolique pourrait s'y ajouter, la terre du haut, le ciel, où les branches des arbres sont leurs racines aériennes et leurs racines des branches terrestres.