Depuis quelques mois je nourris un intérêt pour les enfants. Tout commence par réaliser que tout passe par l'éducation. Mais l'éducation n'est rien à elle toute seule, il lui faut un "support" pour exister et se diffuser. Par éducation j'entends le parcours scolaire "normal" ainsi que toutes les règles et tous les comportements acquis par le contact avec la famille, les proches et les gens que nous ne connaissons pas, mais voyons. L'importance de l'éducation. Extrême. Critique. Certains maîtres de méditation on compris cela depuis bien longtemps et s'entourent d'enfants afin de les initier à la méditation. Dès le plus jeune âge, je ne saurais dire à quel âge précisément, les enfants sont sensibilisés à eux mêmes, au fonctionnement de leur esprit, ils apprennent à faire face à ce que souvent on peut rencontrer lorsque l'on commence la méditation ou à certaines périodes après, je veux parler de l'ennui. Et o combien nous passons notre temps à éviter l'ennui. Enfant comme adulte. Cette distinction est d'ailleurs très étrange. Enfant/Adulte. Comme si c'était deux choses différentes et bien séparées, presque deux personnes différentes. Passer un peu de temps avec des enfants nous fait comprendre à quel point nous qui nous disons adultes ne sommes au fond que des enfants avec un corps et un esprit plus vieux. Les rides, le travail, la pilosité, les vices, l'argent, les biens, tout cela ne pèse pour rien dans cette histoire. Il n'y a qu'un enfant qui a eu suffisamment ou non d'attention quand il était jeune et qui se donne et donne suffisamment ou non d'attention par la suite.
J'ai récemment pu vivre avec des enfants, dont un qui est ce qu'on appelle hyperactif. Ce que j'en retiens c'est que vivre à leur contact est terriblement formateur. Combien de leçons on reçoit, d'eux directement ou de nos propres réactions face à ce qu'ils disent ou font, ou encore de la relation qu'on a avec eux. On apprends sans cesse, à chaque instant, car ils ont de l’énergie et ne sont pas encore auto freinés par les codes, les normes, les morales, les institutions, les peurs, les angoisses, etc.Qui l'eut cru, nous "adultes" venons vers les enfants comme des gens qui connaissent, qui savent. On sait ce que c'est la vie, on ne se leurre plus, on sait comment il faut faire, comment la société fonctionne. Alors nous avons pleins de choses à leur apprendre et eux n'ont qu'à écouter et boire nos paroles comme des écritures saintes. Or, à leur contact la chose m'est presque apparue contraire. Ils ont pleins de choses à nous apprendre ou à nous rappeler, et ils n'ont pas envie de passer leur temps à se tenir, à parler, à faire, à travailler, à jouer, à manger comme les parents, autorité suprême le souhaite pour avoir la paix. On étouffe les enfants avec l'éducation, on les bombarde de connaissances et de savoirs diverses sans que l'intérêt se soit manifesté en eux, en bafouant leur moi, leur intégrité, leur personnalité, leur curiosité naturelle. Se croire adulte est une erreur. Méditer permet aussi de comprendre cela très rapidement sans avoir rien lu sur le sujet. Méditer ce n'est pas forcément une activité très intellectuelle qui vise à nous rendre plus adulte. Plus éveillé ne veut pas forcément dire plus adulte. La méditation nous permet si nous le laissons à nouveau s'exprimer de faire revenir sur le devant de la scène l'enfant sans le ruer de coups, sans l'humilier, sans le reléguer dans un coin sombre de notre esprit, sans avoir peur de paraître sensible. Les enfants n'ont pas forcément besoin de méditer. Si ils en ont besoin c'est pour prévenir les désastres qui pourraient survenir par la suite, notamment quand on rentre dans l'âge adulte. De toute façon comme pour les adultes il ne sert à rien de forcer les enfants à faire de la méditation, ce qui serait une absurdité. Il vaut mieux toujours que cela vienne du cœur, spontanément, sans détour, ouvertement.
J'ai récemment pu vivre avec des enfants, dont un qui est ce qu'on appelle hyperactif. Ce que j'en retiens c'est que vivre à leur contact est terriblement formateur. Combien de leçons on reçoit, d'eux directement ou de nos propres réactions face à ce qu'ils disent ou font, ou encore de la relation qu'on a avec eux. On apprends sans cesse, à chaque instant, car ils ont de l’énergie et ne sont pas encore auto freinés par les codes, les normes, les morales, les institutions, les peurs, les angoisses, etc.Qui l'eut cru, nous "adultes" venons vers les enfants comme des gens qui connaissent, qui savent. On sait ce que c'est la vie, on ne se leurre plus, on sait comment il faut faire, comment la société fonctionne. Alors nous avons pleins de choses à leur apprendre et eux n'ont qu'à écouter et boire nos paroles comme des écritures saintes. Or, à leur contact la chose m'est presque apparue contraire. Ils ont pleins de choses à nous apprendre ou à nous rappeler, et ils n'ont pas envie de passer leur temps à se tenir, à parler, à faire, à travailler, à jouer, à manger comme les parents, autorité suprême le souhaite pour avoir la paix. On étouffe les enfants avec l'éducation, on les bombarde de connaissances et de savoirs diverses sans que l'intérêt se soit manifesté en eux, en bafouant leur moi, leur intégrité, leur personnalité, leur curiosité naturelle. Se croire adulte est une erreur. Méditer permet aussi de comprendre cela très rapidement sans avoir rien lu sur le sujet. Méditer ce n'est pas forcément une activité très intellectuelle qui vise à nous rendre plus adulte. Plus éveillé ne veut pas forcément dire plus adulte. La méditation nous permet si nous le laissons à nouveau s'exprimer de faire revenir sur le devant de la scène l'enfant sans le ruer de coups, sans l'humilier, sans le reléguer dans un coin sombre de notre esprit, sans avoir peur de paraître sensible. Les enfants n'ont pas forcément besoin de méditer. Si ils en ont besoin c'est pour prévenir les désastres qui pourraient survenir par la suite, notamment quand on rentre dans l'âge adulte. De toute façon comme pour les adultes il ne sert à rien de forcer les enfants à faire de la méditation, ce qui serait une absurdité. Il vaut mieux toujours que cela vienne du cœur, spontanément, sans détour, ouvertement.